mercredi 6 février 2013

chapitre4 PULCINELLA (4) Acte1 COMMENTAIRE (Suite)


ACTE 1  
FENÊTRE OUVERTE à SAINT RAPHAËL


Deuxième séquence
COMMENTAIRE
(Suite)


1
24 - Compotier et guitare sur une table devant un balcon ouvert. 
Paris, 26 octobre 1919, gouache sur papier, 15,9 x 10,5cm



Sur la table, le compotier et la guitare sont traités par plans sécants.
Le reste de la composition est traité « classique ».
A noter, les rideaux blancs.

Rappel : penser à repérer les similitudes
en passant d'une image à celle qui la suit.





2
25 – Compotier, guitare et bouteille. 
Paris, 27 octobre 1919, crayon et gouache sur papier, 10,5 x 16cm


Quatre plans sécants participent dans cette peinture.
Saurez-vous les trouver ?
Un plan pour le compotier
Un plan pour le compotier la bouteille et la guitare
Un plan pour le dessus du compotier
Un plan pour le dessus de la guitare 
et le plan de la table non sécant, support de cet assemblage réalisable en 3D





3

26 – Compotier, guitare et bouteille, et dessin d’une main. 
Paris, mine de plomb et gouache sur papier, 19,9 x 10,6cm, non daté


J’ai placé cette planche d’études, auprès de la gouache précédente (Ressemblance)





4
28 – Compotier et guitare sur un guéridon devant un balcon fermé. 
Paris, pastel sur papier, 20 x 10,5cm, non daté.


J’ai placé ce pastel non daté près des planches suivantes 
(Ressemblance)





5
29 – Compotier, guitare et partition sur un guéridon
devant un balcon avec persiennes. 
Paris, mine de plomb sur papier, 21 x 11cm, non daté.


Dessin placé ici pour la même raison que le précédent.
Le dessin est interrompu par endroits.
Un plan est sécant avec le dessus du guéridon.
Plus visible avec le dessin suivant (30)
Observer le dessin du manche de la guitare.




30 – Compotier et guitare sur un guéridon devant un balcon. 
Paris, 6 novembre 1919, mine de plomb sur papier, 20 x 11cm.


Les deux plans sécants du compotier et de la guitare se prolongent dans la composition.




31 – Compotier et guitare.
Paris, 7 novembre 1919, gouache sur papier, 11,4 x 19,6cm.


Trois plans sécants s’entrecroisent.
Un noir, un gris, et un blanc.





32 – Compotier et guitare sur un guéridon. 
Paris, 7 novembre 1919, gouache sur papier, 11 x 19,5cm. 



Six plans sécants seraient nécessaires pour concevoir cette peinture en sculpture.
Noter la frange (esquissée) au pourtour du guéridon.





33 – Compotier et guitare sur un guéridon. 
Paris, 7 novembre 1919, crayon et gouache sur papier, 19,5 x 11cm.

Le guéridon est posé sur un quadrilatère orangé.
Noter la frange (esquissée) au pourtour du guéridon.



34 – Compotier, guitare, partition et deux cartes à jouer sur un guéridon. 
Paris, 8 novembre 1919, gouache sur papier, 17,5 x 11cm.


Le sol et le mur sont matérialisés par des rectangles.
Le guéridon est posé sur celui du sol, devant celui qui matérialise le mur.
L’explication va être connue avec la (37).
Des plans sécants difficiles à identifier composent cet espace.
Noter la frange au pourtour du guéridon.






35 – Compotier et guitare sur un guéridon
devant une fenêtre fermée. 
Paris, 10 novembre 1919, crayon sur papier, 22 x 11cm.


Pour sa ressemblance avec la gouache précédente, ce dessin non daté est placé ici.
Le sol et le mur sont matérialisés par des rectangles.
Le guéridon est posé sur celui du sol et devant celui qui matérialise le mur.
L’explication va être connue avec la (37).
Noter la frange au pourtour du guéridon.







36 – Femme assise dans un fauteuil.
Paris, 10 novembre 1919,
gouache sur papier, 13,5 x 11cm.

Le sol et le mur sont matérialisés par des rectangles.
La femme dans un fauteuil est posée sur celui du sol et devant celui qui matérialise le mur. L’explication va être connue avec la (37).
La confrontation de cette gouache avec le dessin précédent,
tous deux réalisés le 10 novembre et de mêmes dimensions,
permet de constater des similitudes.
La femme assise et le guéridon sont tous deux symétriques,
inscrits sur un rectangle-sol et devant un rectangle-mur.
Le torse rectangulaire répond à la fenêtre rectangulaire.
La frange du guéridon devient robe à rayures de la femme.
Comme si nous avions là, avec cette femme assise dans un fauteuil,
la métamorphose du guéridon devant une fenêtre fermée.








37 – Deux plans sécants sur un guéridon devant une fenêtre. 
Paris, 10 novembre 1919, crayon sur papier, 24,5 x 11cm.

Picasso représente
« Deux plans sécants posés sur un guéridon devant une fenêtre » en perspective,
comme un architecte représente un bâtiment, pour le montrer en volume.
Nous avons là, le dessin d’une sculpture.
Ce dessin, permet de visualiser assez facilement les (36) et (37), en perspective.
Donc la possibilité par exemple, de réaliser en sculpture cette femme assise dans un fauteuil.
Nous en verrons des exemples réalisés par Picasso dans la prochaine séquence.









38 – Compotier et guitare sur un guéridon
devant une fenêtre fermée.
Paris, 11 novembre 1919, crayon sur papier, 17 x 11,5cm.

Sur ce dessin,
le plan hachuré où se découpe le pied du guéridon,
se prolonge dans l’espace.
Et joue avec les deux plans sécants du compotier et de la guitare.

(A suivre)

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